Appel à communications

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Les Doctorales ASRDLF, c’est quoi ?

Les Doctorales ASRDLF s’adressent aux doctorant(e)s et aux chercheur(e)s qui travaillent sur les problématiques territoriales et régionales de sciences humaines et sociales (aménagement, économie, urbanisme, géographie, gestion, histoire, droit, sciences politiques, sociologie, etc.).

Elles sont un temps d’échanges et de débats privilégiés entre jeunes chercheurs et chercheurs confirmés. Elles se déroulent sous la forme d’ateliers thématiques ou méthodologiques au cours desquels, les doctorants présentent leurs travaux de thèse devant plusieurs enseignants-chercheurs, chercheurs confirmés et autres jeunes chercheurs afin de partager les regards, d’enrichir les expériences et de récolter des conseils sur leur travail.

A cela s’ajoutent depuis 2022, une conférence d’un membre de l’association sur le thème choisi par les organisateurs, une séquence en plénière intitulée « Quelle vie après la thèse ? », animée par deux doctorant(e)s, une table ronde regroupant plusieurs éditeurs associés de revues dans le champ de la science régionale, intitulée « Publier et valoriser ses travaux de thèse » animée par un chercheur confirmé ou un(e) doctorant(e). Parallèlement à ces séquences, les Doctorales sont également scandées par des moments conviviaux (speed-datings et échanges informels, en particulier pendant les pause-café, les déjeuners, le cocktail du 26 janvier au soir, etc.).

Thème mis en avant pour les Doctorales ASRDLF 2023 - La Nature au défi de la Ville : Enjeux de bien-être et de cohésion sociale

Comme de coutume, en 2023 l’ensemble des thématiques générales et récurrentes abordées dans les recherches, thèses et évènements scientifiques de l’ASRDLF seront couvertes lors des Doctorales. Par conséquent, quel que soit leur sujet de thèse, tous les doctorants pourront présenter leurs travaux, sans exclusive.

Cependant, une thématique sera mise en avant, jugée cruciale aujourd’hui par le laboratoire organisateur, à travers des interventions ciblées. Il s’agit de la place de la nature et de la transition écologique et environnementale dans les villes en se focalisant plus particulièrement sur les questions de justice sociale et de bien-être individuel et collectif.

Les crises annoncées, et déjà patentes, liées au changement climatique, à l’épuisement des ressources naturelles, à l’érosion de la biodiversité appellent un renouvellement radical des orientations et des pratiques de planification urbaine ; vers ce que certains qualifient de « soft planning », tandis que d’autres préconisent à un retour vers des démarches d’action publique plus volontariste et plus « ordonnatrice ». En toute hypothèse, les modèles de développement urbain basés sur l’abondance à bon marché se voient profondément remis en question. Les villes, dans leur forme et leur fonctionnement, apparaissent à la fois comme une cause importante de ces crises mais aussi comme les plus exposées à leurs conséquences. Les modèles d’aménagement traditionnels, qui restent dominants, apparaissent aujourd’hui obsolètes, mais c’est l’ensemble du fonctionnement de la ville qui est remis en cause. Dans la recherche d’innovations (de toutes sortes, y compris celles dites « sociales ») pour tenter d’engager les changements et adaptations nécessaires, les populations défavorisées ou fragiles risquent d’être encore une fois les oubliées des transitions et adaptations engagées. Alors qu’elles sont les plus frugales, ces populations sont aussi celles qui disposent le moins des ressources matérielles, cognitives et politiques pour s’adapter. Apparaît alors le paradoxe, ou l’injustice, que les populations les moins responsables de la crise environnementale sont celles qui auront le plus d’efforts à fournir pour l’adaptation. De plus, l’examen des actions de renaturation urbaine (comme, par exemple, l’aménagement des bords de fleuve et des fronts d’eau) montre que dans certains cas des opérations d’aménagement « vertueuses » du point de vue environnemental peuvent conduire à renforcer les processus de gentrification et de ségrégation urbaines…

Cette dimension sociale de la transition a été encore peu étudiée et justifie l’intérêt de la thématique des Doctorales. L’analyse du rôle que peut jouer la nature en ville pour contribuer aux adaptations requises doit s’accompagner d’une attention particulière aux questions de cohésion et de préservation du lien social, de qualité de vie et de bien-être pour tous et pas seulement pour des groupes bien nantis en ressources et privilégiés du fait d’un meilleur rapport  avantages/coûts des actions de transition et d’adaptation (en particulier en matière d’adaptation au   changement climatique).

Ces Doctorales ASRDLF s’inscrivent dans les thématiques transversales de l’UMR CITERES sur les études environnementales et sont au cœur des questionnements pluridisciplinaires de l’équipe DATE (Dynamiques et Actions Territoriales et Environnementales) sur les rapports société-espace-environnement.  

Soumission des propositions

  • Date limite : 28 novembre 2022
  • Réponse aux auteurs : 10 décembre 2022
  • Modalités de soumission : voir sur ce site "Déposer une communication"

 

L’Association de Science Régionale De Langue Française (ASRDLF)

Créée en 1961, l’ASRDLF, est une association réunissant environ 300 personnes. C’est un Réseau de compétences interdisciplinaire (économie, géographie, aménagement, gestion, sciences politiques, sociologie...) pour analyser un objet complexe : l’espace.

L’ASRDLF est la branche francophone de l’« European Regional Association » et de la « Regional Science Association International ». Son objet concerne des thématiques variées intéressant aussi bien la recherche académique que la demande sociale : développement et forme des villes, finances locales, politiques de développement local et d’aménagement du territoire, rôle des services et des infrastructures de transport et de télécommunication, stratégie spatiale des entreprises, problèmes d’organisation territoriale, concurrence des territoires, rôle de l’innovation, morphologie de l’espace, devenir des espaces ruraux et urbains, questions de développement durable, migrations, vieillissement, global change, ségrégation spatiale, aménagement urbain, gouvernance territoriale…

L’association de Science Régionale de Langue Française, c’est aussi un colloque annuel, la Revue d’Economie Régionale et Urbaine, le Prix Aydalot (prix annuel de la meilleure thèse en Sciences Régionales), les bourses « jeunes chercheurs », les Doctorales ASRDLF, le Prix Antoine Bailly (prix du meilleur papier « jeune chercheur » du colloque annuel), les Nouvelles Brèves (lettre d’informations hebdomadaires), un site Internet : http://www.asrdlf.org/ et une présence sur  

 

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